...dernier jour...hier...
Pour la première fois en Suisse, la Fondation de
l’Hermitage
exposait
jusqu’au 28 octobre 2007
plus de cent trente toiles
du peintre Henri Fantin-Latour.
L’occasion de redécouvrir le travail,
entre tradition et modernité, de cet élève de Courbet
qui immortalisa
l’avant-garde intellectuelle de son époque sans
jamais se reconnaître
dans le mouvement impressionniste.
Allant plus loin que ses maîtres hollandais du XVIIe qui favorisaient
les couleurs claires,
il place ces femmes dans une sorte de deuil
incompréhensible,
de tristesse flottante.
Pudiques, glacées, elles ont
les yeux baissés sur leur ouvrage de broderie
ou sur leur livre, et
leur sérieux n’a d’égal que leur sagesse.
Figures statiques sur fonds
dépouillés, elles baignent dans un climat de calme discret,
de froide
neutralité qui touche au mutisme.
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parce que je n'y serais que la semaine prochaine ...dommage.
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